Trouvez le nom de votre réseau en trois phases-clés

trouver le nom de reseau

Sauf inspiration soudaine, trouver un nom peut devenir un vrai casse-tête. Qu’est-ce qu’un bon nom ? Comment initier la démarche de création ? Les bonnes pratiques de Pierre-Louis Desprez, créateur de nom.

Phase 1 : évaluez ce qui sera un « bon nom » pour votre réseau

Pour la plupart d’entre nous, un « bon nom », c’est souvent celui « qu’on aime bien ». Mais pour sortir de la subjectivité et devenir un outil marketing efficace, le nom de votre réseau doit également respecter certaines règles.

Voici les 5 caractéristiques d’un « bon nom » !

Mémorisable :
« Un nom inattendu, mélodique ou au contraire difficilement prononçable marque les esprits. Freiner la compréhension ou la prononciation immédiate par une construction originale ou inattendue permet de favoriser le processus de mémorisation. » explique Pierre-Louis Desprez
Par exemple : Cosmetic Valley, l’adaptation par ce pôle de compétitivité de la célèbre « Silicon Valley » surprend, il suffit de l’entendre une fois pour s’en souvenir.

Différenciant :
C’est l’essence même du nom, vous permettre de vous démarquer des concurrents ou tout simplement des autres réseaux de votre région.
Le club d’entreprises de Bretagne Courants Porteurs se différencie ainsi des nombreux clubs ayant choisi d’associer les termes « club d’entreprises » au pays dans lequel ils se situent

Court :
Plus le nom est court, plus il est mémorisable : « aujourd’hui, la plupart des entreprises se disputent les noms de trois syllabes, si bien qu’ils sont presque tous déposés. »
Pour autant, explique Pierre-Louis Desprez, un nom de quatre à six syllabes fonctionne très bien.
Alternative : utilisez les sigles ou acronymes (prononçable tel un mot, par exemple « Ovni ») pour réduire des expressions trop longues.
Par exemple :
• GEPETTO = Garde d’Enfant pour l’Equilibre du Temps Professionnel, du
Temps Familial et son Organisation.
• CEPR = Club d’Entreprises du Pays de Rance

Mais les sigles ont leur limite :
Pratique pour réduire un nom trop long, le sigle perd malheureusement toute la signification du nom initial ! Les économies réalisées en communication sont réduites à néant ! Il faut de nouveau expliquer les significations du nom.
Mieux vaut dans ce cas créer un acronyme qui fait sens comme Gepetto, l’univers de l’enfance est alors immédiatement perceptible.

Juridiquement déposable :
De nombreux noms ont déjà été déposés, sans être forcément utilisés. Avant le lancement du réseau, une vérification de l’antériorité du nom retenu est indispensable. Comment faire ?

Créatif ou explicite ?
Quelle stratégie de création sera la plus adaptée à votre réseau ?

Les deux stratégies se valent, votre choix dépendra de vos objectifs ou de vos moyens. À vous d’évaluer laquelle sera la plus adaptée à vos ambitions.

o Créatif /Métaphorique :
Plutôt que de traduire explicitement l’offre, les noms font appel à l’imaginaire de la cible.
Par exemple :

o Explicite / descriptif :
Le nom indique clairement la proposition du réseau.

Phase 2 : Préparez avec soin le brief de création du nom

Difficile d’entamer une recherche de nom sans éléments concrets sur lesquels s’appuyer. Avant toute création de nom, un brief de création clairement établi vous permettra de guider votre recherche.
Pour être efficace, ce brief doit prendre en compte tous les éléments qui vont influencer la création du nom :

L’effet recherché
« Un bon nom, rappelle Pierre-Louis Desprez, est celui qui correspond à l’effet que l’on souhaite produire sur sa cible. »
Par exemple : informer, séduire, surprendre, rassurer.

L’objectif du réseau
Votre nom ne sera pas le même si vous souhaitez favoriser le partage d’expériences entre créateurs d’entreprises ou développer vos produits en Chine.
« Le langage ne peut pas tout dire, un nom ne pourra à la fois décrire un service, promouvoir sa qualité, son prix, sa réactivité, etc. Le nom du réseau doit en fait traduire la promesse du réseau. »
Par exemple :
• Club Up ! : ce club de créateurs d’entreprises ambitionne d’aider des entrepreneurs à faire grandir leur entreprise.
• Acadomia : avec un amalgame de « académie » et « domos » (maison en grec), cette franchise de soutien scolaire propose des professeurs à domicile.

  • Les cibles du réseau et ce que vous en savez
    Règle indéfectible du marketing, une bonne connaissance de votre cible vous permet de mieux communiquer, faire connaître vos offres au public directement concerné. En première ligne de votre stratégie de communication, votre nom doit également cibler les entrepreneurs ou clients potentiellement intéressés par l’offre du réseau.
  • Les noms des réseaux concurrents ou aux activités semblables
    Indispensable pour se différencier ! La recherche des choix de vos concurrents sera en outre une source d’inspiration précieuse.
  • Évaluez a priori votre capacité financière de communication
    Si votre budget de communication est limité, préférez un nom compréhensible immédiatement et qui ne nécessitera pas de campagnes de publicité coûteuse pour faire connaître votre offre.

Phase 3 : Initiez la démarche de création

Découvrez les 9 règles-clés pour réussir une réunion de création entre membres par Frédéric Benzimera, dirigeant de Position, cabinet conseil en études marketing et communication.
Règle n°1 : Décontractez les participants afin de libérer la spontanéité indispensable à une séance de créativité.
On peut par exemple s’entraîner à la recherche de nom en reprenant un ou deux noms de services ou produits connus de tous et tenter de les renommer.

Règle n°2 : Écoutez les idées préconçues que les participants ont sur le sujet : par écrit ou à l’oral, chacun exprime ce qu’il envisage comme nom pour le réseau et ce qu’il estime important sur le sujet. « Sans cette séance de « purge » en début de réunion, les participants risquent de ne pas s’écouter tant qu’ils n’auront pas exprimé ce qu’ils pensent du sujet. » explique Frédéric Benzimera.

Règle n°3 : Alternez les séances de travail individuelles et collectives, chacun pourra développer ses idées au maximum et apporter au groupe une réflexion construite.

• Règle n°4 : Pendant le brainstorming (« tempête d’idées »), bannissez :
• Les jugements sur les idées proposées.
• La censure : toute idée est bonne à dire, même la plus farfelue.

[ Le rôle de l’animateur ]
Il encadre la rencontre, propose les différentes séquences de travail et guide les participants. C’est lui qui « favorise au maximum les rebonds des uns sur les idées des autres, il donne l’exemple lui-même en transformant un mot proposé, en reprenant une idée et en la développant » rappelle Frédéric Benzimera.
Enfin, il est le garant du bon déroulement de la séance :
• Régule les participants lors des échanges afin que tout le monde puisse s’exprimer.
• Veille à ce que tout le monde s’écoute.
Règle n° 5 : Notez sur un paper-board tout ce qui est proposé : idées de noms, suggestion d’analogies, thèmes de recherche… et laissez ces notes de recherche affichées dans la salle de réunion, visibles de tous. Ces notes permettront à chacun de se repérer au cours de la réunion et constitueront une base de travail si vous devez reprendre la recherche ultérieurement.

Règle n°6 : Si vous envisagez de donner de la visibilité à votre nom, préparez une liste conséquente de noms (au moins une dizaine) sans vous attacher à un seul. Cela vous évitera de tout recommencer si le nom a déjà été déposé.

Règle n°7 : Ne cessez pas les recherches à l’issue de la réunion, chacun peut de son côté continuer à développer les idées trouvées ensemble. Frédéric Benzimera indique ainsi que « près de 80% des propositions réalisées pour ma dernière création de nom proviennent de recherches ultérieures, grâce à la dynamique de création initiée lors de la réunion collective. »

Règle n° 8 : Vérifiez la disponibilité du nom
• De nombreux noms sont déposés mais non utilisés, si vous pensez que votre nom peut ressembler à des marques existantes, mieux vaut faire appel à un avocat spécialiste en protection des brevets et de la propriété intellectuelle.
• Vous pouvez également effectuer des recherches préalables d’antériorités sur les marques et les noms de société existants auprès de l’INPI.
Attention : l’INPI peut refuser le dépôt de votre nom si celui-ci présente simplement une lettre ou une syllabe différente d’un nom existant déjà.

Règles n° 9 : Pour donner toutes les chances à vos idées, évitez :
• Les termes faciles à détourner avec des consonances malheureuses (en insultes par exemple)
• Les traductions dommageables si vous souhaitez vous développer à l’export
• Les noms trop proches de noms existants

Faire appel à des professionnels de la création de nom, combien ça coûte ?

Comptez 10 000 euros pour une liste de 30 propositions de noms.
Pour chaque nom, l’agence effectue :
• une vérification à l’identique stricte
• une vérification juridique en similitude
• une validation socio-culturelle : chaque nom est traduit dans les langues des pays où le réseau pourrait se développer.

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