Le conseil du coach : ces gestes qui nous trahissent

morphogestuelle

Notre inconscient nous dicte de nombreux mouvements : crispation soudaine, croisement machinal des jambes, mouvements de tête. Les analyser peut vous en apprendre beaucoup sur vous et la manière dont vous pouvez être perçu par votre entourage. Découvrez 12 gestes passés au crible de la psychologie des GPM (gestes, postures et attitudes) dite aussi psychoanatomie.

Votre interlocuteur est-il offensif, affectif, introverti ? Ses gestes parlent pour lui !

Il contrôle avant tout ses mots, éventuellement les mimiques de son visage. Mais nous ne pouvons pas tout contrôler ! Parfois, un hochement de tête, une main agacée contredit le discours. Travaux pratiques de décodage…

Les bras croisés

C’est l’un des « refrains gestuels invariables » les plus courants. Faites l’expérience, vous croisez toujours les bras de la même façon. Soit votre bras droit domine le gauche, soit l’inverse, mais il y a fort peu de chances pour que vous croisiez les bras des deux façons.« Nous avons tous un bras dominant (celui qui couvre l’autre) explique Joseph Messinger, et celui-ci traduit notre manière d’être. »

Clé de lecture
Si vous êtes gaucher, vous devez inverser les significations :
Par exemple :

  • Pour un droitier :
    • Bras gauche dominant = défensif
    • Bras droit dominant = offensif
  • Pour un Gaucher :
    • Bras gauche dominant = offensif
    • Bras droit dominant = défensif

Il est offensif si son bras droit domine le gauche et défensif si le gauche domine le droit. Qu’est-ce que cela signifie ?
L’offensif a besoin d’avoir confiance en lui pour qu’on reconnaisse sa valeur ; le défensif a besoin qu’on l’estime pour alimenter sa confiance en soi.
On ne s’adresse donc pas de la même manière à un offensif qu’à un défensif.

Le conseil du coach :
Si vous êtes vous-même offensif, face à un autre offensif, mieux vaut prendre du recul (risque de conflit). Evitez les attitudes barrière (bras croisés, jambes croisées, doigts croisés).

Les doigts croisés en tricot

Lorsque vous croisez les deux mains, invariablement un de vos pouces domine.

  • Le pouce gauche : mode affectif
    Les émotions dominent la raison. Il croit que ce qu’il ressent est vrai.
  • Le pouce droit : mode cognitif (rationnel)
    La raison domine l’émotion. Il croit que ce qu’il voit est vrai.

Il existe une dizaine de refrains gestuels basiques qui permettent de situer la plupart des composantes essentielles de la personnalité (factorielle de 10).

Les mains dynamiques

Le ballet des mains de certains orateurs fascine. C’est une forme de sous-titrage du discours. Et là encore, nous pouvons y déceler une préférence comportementale. Décryptage de ce langage fugace.

De quelle main votre interlocuteur se sert-il pour illustrer ses propos ?

  • Main gauche : ses émotions le subvertissent, c’est un affectif qui se fonde sur son intuition.
  • Main droite : la raison domine, il communique sur le mode cognitif.
  • Les deux mains en action : c’est un pédagogue, il aime expliquer dans le détail ses propos.
  • Il utilise alternativement l’une ou l’autre main : cette gymnastique reflète une véritable souplesse intellectuelle. Votre contact est ouvert à l’échange, il écoute les différents points de vue, les comprend.

Votre interlocuteur est-il sincère ?

Il y a ce que l’on vous dit et puis il y a ce que l’on vous montre. Apprenez à décoder les gestes contradictoires.

Le regard fuyant :

C’est un adage bien connu, méfie-toi de celui qui ne te regarde pas dans les yeux. Le regard orienté en bas à gauche ou en bas à droite, votre interlocuteur n’est pas à l’aise.
Attention au langage des yeux !
Ses yeux vont simultanément de gauche à droite ? Votre interlocuteur n’est pas forcément en train de simuler. Cette alternance traduit la confusion mentale. Votre propos le déstabilise, comme un étudiant en situation d’examen, un acteur en pleine crise de trac, il hésite, il ne sait comment vous répondre.

Le conseil du coach :

Pour l’aider à reprendre ses esprits, demandez simplement si vous avez été clair. Privilégiez les gestes d’ouverture et d’empathie, mains ouvertes, paumes vers le ciel. Il pourra exprimer son malaise. Le malentendu s’estompera.

La bouche masquée :

La main devant la bouche. Votre interlocuteur s’empêche littéralement de parler. Sans doute se refuse-t-il à formuler des objections, soit pour éviter de perdre du temps ou par politesse.

Les mains cachées :

Si nos mains soulignent et servent souvent notre communication verbale, elles peuvent également nous trahir. Celui qui cache ses mains sous la table ne dit pas ce qu’il pense ou ne pense pas ce qu’il dit.

Le conseil du coach :

En prenant une légère distance vis-à-vis de votre interlocuteur, dos collé au fauteuil et en ménageant un temps de pause, vous pourrez peut-être obtenir qu’il sorte de sa « cachette ».

Votre interlocuteur est-il d’accord avec ce que vous dites ?

De nombreux signes permettent de comprendre rapidement si ce que vous dites emporte l’adhésion. Les détecter constitue un atout pour mieux présenter un projet ou vendre une proposition à un nouveau client ou un prospect.

Les avant-bras posés à plat sur la table qui vous séparent :

Dans une attitude d’écoute attentive, votre interlocuteur est ouvert au dialogue. Il a l’esprit d’entreprise et une curiosité toute positive l’anime. Il veut en savoir plus.

Le cadrage gestuel :

Typique de l’ouverture d’esprit, votre contact est une fois encore en position d’écoute attentive. Il est intéressé.

Le conseil du coach :
C’est le moment d’enchaîner sur vos meilleurs arguments, vous avez « la main », tachez de la garder jusqu’à la conclusion.

Les pupilles dilatées :

Elles traduisent l’enthousiasme, l’excitation.
La dilatation des pupilles vaut approbation dans tous les cas de figure. Elle indique que le système dopaminergique (le plaisir) est de la partie.

Les jambes croisées :

Ce croisement, commandé par le cerveau limbique, donc par le siège des émotions est un véritable baromètre de vos humeurs.

  • Chez un homme :
    • Jambe droite croisée sur la gauche : en sympathie avec l’interlocuteur.
    • Jambe gauche sur la droite : position répulsive, indique un recul ou un retrait
  • Chez une femme :
    • Jambe gauche croisée sur la droite : position attractive, indique une sympathie
    • Jambe droite sur la gauche : position répulsive
    • Jambe à l’équerre, une main verrouille la cheville
    • Réellement inconfortable, cette posture traduit une forme de stress. Celui qui adopte cette position n’est plus maître de la situation. Par exemple, le fil de la discussion lui échappe.

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