Réseaux de Développement Durable : qu’est-ce qu’un agenda 21 ?

Le développement durable est désormais un enjeu central pour de nombreuses organisations. Cette prise en compte aboutit à la mise en place d’actions communes et de projets structurants portés par des collectifs. L’Agenda 21, dans de nombreuses configurations, centralise ces initiatives. Vous souhaitez en connaître davantage sur l’outil de l’Agenda 21 ? Notre article vous explique les tenants et les aboutissants de cette démarche et les bénéfices, en termes de réseaux, qu’elle apporte aux parties prenantes.

Les enjeux du développement durable

Les principes du développement durable reposent sur le besoin et l’envie de proposer des projets qui s’inscrivent dans les enjeux de durabilité. Ainsi, l’ensemble des domaines du quotidien (énergie, transports, alimentation, etc…) peuvent être soumis à la réflexion. Il va alors s’agir de développer des solutions qui :

  • réduisent la consommation d’énergie ;
  • réduisent le volume de gaz à effet de serre émis ;
  • limitent les pollutions diverses (air, eau, sol, …).

Il faut, toutefois, souligner que le volet environnemental n’est qu’un aspect du développement durable. Ainsi, une logique de durabilité cherche également à réduire les risques sur d’autres domaines. Le développement durable intègre donc des volets en lien avec le social et l’économique. Il s’agit de préserver et de protéger les sociétés humaines en garantissant davantage de droits aux individus et en promouvant une économie davantage solidaire et inclusive.

Dans ce contexte, de nombreux acteurs agissent sur l’enjeu du développement durable à travers des actions communes. Ces actions communes se structurent autour de l’outil de l’Agenda 21. Un Agenda 21 va permettre de consolider les réseaux entre plusieurs organisations. Ces réseaux vont, dans la plupart des situations, aller au-delà des simples enjeux de durabilité.

Agenda 21 : un outil pour consolider ses réseaux

Un Agenda 21, par ses principes et sa méthodologie, reste un formidable outil pour penser le territoire et créer des synergies. Cette dynamique permet, à terme, de consolider les partenariats et les réseaux entre différentes structures.

Histoire de l’Agenda 21

La démarche de l’Agenda 21 a été pensée et développée à l’issue du Sommet de la Terre à Rio en 1992. Ce Sommet avait pour objectif principal de répondre à l’enjeu climatique et environnemental.

Le nom « Agenda 21 » a été choisi pour traduire l’ampleur de la tâche. En effet, le chiffre 21 fait référence au 21e siècle. Ainsi, l’idée est de travailler sur les enjeux du développement durable durant le siècle qui vient.

Depuis 2015, les actions et programmes lancés dans le cadre d’un Agenda 21 s’intègrent peu à peu dans une démarche plus globale. Ainsi, la démarche Agenda 2030 tend à se multiplier afin de faire prendre conscience des enjeux. Avec ce nouveau vocable, l’objectif est de marquer le degré d’urgence. L’action ne doit se structurer tout au long du 21ème siècle mais avant la décennie 2030.

Les principes de l’Agenda 21

Un Agenda 21 poursuit l’objectif de fédérer de nombreux acteurs afin de démultiplier les effets des actions menées. En réunissant plusieurs acteurs, l’objectif est aussi d’indiquer que le développement durable est l’affaire de tous.

Ainsi, plusieurs catégories d’acteurs peuvent participer à une démarche s’inscrivant dans un Agenda 21 :

  • Les collectivités locales. Ces collectivités vont généralement être des communautés de communes ou de simples municipalités. Par ailleurs, les collectivités peuvent aussi solliciter l’appui des établissements scolaires pour compléter l’arsenal des actions mises en oeuvre.
  • Les associations. Les structures associatives ont un rôle essentiel dans une démarche d’Agenda 21. Généralement, les associations partenaires vont occuper le terrain, organiser des événements et travailler à la sensibilisation de la population sur certaines thématiques.
  • Les entreprises. Certaines entreprises qui s’inscrivent dans l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) peuvent apporter un soutien technique et logistique aux actions mises en place. Un Agenda 21 ne concerne pas directement les autres entreprises qui sont plutôt soumises aux enjeux de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
  • Les chercheurs. Les solutions en matière de développement durable nécessitent, bien souvent, de concevoir des solutions innovantes. Ainsi, le recours aux chercheurs est essentiel pour comprendre son environnement et apprendre à le protéger au mieux. Les chercheurs peuvent aussi, par les travaux, avoir un rôle de sensibilisation.
  • Les habitants et citoyens. Enfin, les habitants et citoyens ont un rôle central dans la déclinaison locale d’un Agenda 21. Par la participation d’un grand nombre d’individus, les actions vont gagner en impact et se diffuser plus facilement au reste de la population. Une démarche d’Agenda 21 doit donc être centrée sur les publics cibles.

Ainsi, que ce soit avec l’Agenda 21 ou avec l’Agenda 2030, la logique de fédérer un ensemble d’acteurs reste la même.

Le réseautage par le développement durable

Comme nous l’avons vu plus haut, l’Agenda 21 et l’Agenda 2030 sont des outils qui se veulent à la fois locaux et internationaux. Ainsi, s’inscrire dans une démarche en lien avec un Agenda 21 ou un Agenda 2030 va permettre de consolider ses réseaux sur un territoire proche tout en ayant la capacité de participer à des conférences internationales.

Cette démarche va rassembler donc une multiplicité d’acteurs. En travaillant ensemble, ces acteurs vont apprendre à mieux se connaître et à identifier les contraintes de chacun. L’entraide va alors devenir possible, générant des solidarités fortes.

Ces actions reposent sur plusieurs objectifs centraux tels que la santé, le bien-être, l’éducation, l’égalité, la biodiversité, etc….

Les collectivités locales qui mettent en œuvre ce programme d’actions ont souvent besoin d’accompagnement. Ainsi, plusieurs étapes clés permettent de consolider ses réseaux avec des partenaires :

  • La formation. Les besoins en formations sont aussi nombreux que variés. Les publics formés peuvent être des élus, des responsables d’associations ou de simples citoyens.
  • La concertation. La préparation, l’organisation et l’animation des temps de concertation nécessitent une expertise réelle. Certaines structures se spécialisent dans cette activité pour apporter leur soutien à la démarche.
  • L’évaluation. Enfin, le suivi de la mise en œuvre des actions implique d’être en capacité d’évaluer les actions. Généralement, une évaluation extérieure et indépendante est nécessaire pour apporter un regard nouveau.

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